Sainte-Pétronille

La villégiature bourgeoise à la pointe ouest de l’Île d’Orléans.

C’est à Sainte-Pétronille que s’établissaient dès 1648 les premiers colons français de l’île, puis quelques années plus tard, la nation Huronne qui s’y réfugia avant de s’installer sur le territoire de Wendake, au nord-ouest de la ville de Québec.

Dès le XIX^e siècle, séduits par le microclimat du bout de l’île, des bourgeois de Québec en firent un lieu de villégiature. Souvent anglophones, ils donneront au nouveau village une teinte particulière, avec un golf, le plus ancien d’Amérique, une chapelle anglicane admirablement conservée, une architecture inhabituelle pour l’île (citons l’atelier du peintre Horatio Walker), et le somptueux domaine Porteous, avec ses jardins à l’italienne…

Disposé en éventail autour d’un éperon rocheux, le village offre à ses visiteurs un panorama unique et grandiose. Au sud glissent sur le Saint-Laurent navires de commerce et paquebots ; à l’ouest, au-delà de la baie de Beauport, le cap Diamant couronne les fortifications du Vieux-Québec et au nord l’impressionnante Chute Montmorency, haute de 80 mètres, qui se détache sur un décor de montagnes.

C’est à pied qu’on peut le mieux apprécier Sainte-Pétronille. Une première balade propose, au cœur même du village, un circuit d’interprétation à la fois panoramique et culturel, tandis que la seconde suit un sentier rustique dans la chênaie boréale, la forêt de chênes rouges la plus au nord du continent.
Petit village en pente, verdoyant et ombragé aux coquettes maisons de bois blanches, Sainte-Pétronille se couvre à l’automne d’un éclatant feuillage rouge et or. On y vient aussi pour sa chocolaterie, son vignoble reconnu à travers le monde et l’Auberge La Goéliche, endroit prisé par tous les amateurs de calme, de bonne bouffe et de relaxation.